Grrrrr
Voilà l'état d'âme du patron ces jours-ci....! un vrai ras le bol de tout. Et ce, à cause d'un rythme fou de travail. Le voilà qui sort de chez lui à 7:15 du matin, qu'il s'enfonce dans les embouteillages, d'abord à Abasseya en longeant l'unniversité de ein shams et ou les étudiants se jettent devant les voitures pour traverser la rue au lieu de prendre le pont piétons. Puis re-embouteillage devant les écoles New ramses school et Sacré coeur de ghamra ou les chers parents insistent à se garer en triple fille pour que leurs cheris d'amour descendent juste en face de la porte de leur école! Malgré tout, le patron essaye de garder son calme en écoutant le musique d'ascenceur diffusée de son auto-radio.
Arrivé au boulot, il doit se taper le fin fond du collège pour déposer sa signature et faire ainsi acte de présence, sinon, il pourra passer inaperçu au boulot et ça c'est très grave apparement. Une fois, dans la salle qui grouille de profs de toutes les matières, le patron essaye de se concentrer le mieux possible pour faire ses préparations ou bien pour corriger ses interminables controles jugés très importants pour que les élèves étudient leurs leçons.
Puis arrive le moment des cours avec ses élèves, seul moment que le patron apprécie vraiment puisqu'ils sont vraiment pleins de bonnes volontés malgré un programme souvent bien chargé.
Avec la nouvelle direction, et les emplois de temps qui frisent l'absurde, le patron fini officiellement sa journée vers 14:50. Super! oui, mais vu le salaire monstrueux du patron, il est obligé de commencer une autre moitiée de la journée entre des cours au cfcc qui commencent 4 fois par semaine à 16h. Entre temps, il doit replonger dans les embouteillages devenus encore plus "embouteillagés", rentrer à la pension vite fait pour grignoter un truc et faire deux caresses à ses chats, puis repartir pour 5 heures de travail entre cfcc et cours privées.
Le voilà qui rentre chez lui, à 21:30, dégouté de tout, pour se retrouver avec un wisky à la main et une assiete de n'importe quoi. Allongé devant sa télé, il pense comment il aura la force de reprendre ce rythme de vie le lendemain. Et les jours passent, les semaines...
Week end en perspective ? super... il pourra enfin plonger dans ses corrections qui s'accumulent jour après jour. Ces pauvres petits doivent quand même étudier non ?