La faire ou ne pas la faire?
Le patron ne sait plus quelle décision prendre. Hier encore, une visite à un ophtalmo, encore un... un BON comme tout le monde en dit. ok. Le patron a, du coup, annulé un cours privé et a traversé le Caire pour se trouver dans un cabinet plein à craquer. Il s'est présenté pour dire qu'il avait rendez-vous à 21 heures pile. Mais, en Egypte, apparement, les rendez-vous on s'en fout. Il a du attendre deux bonnes heures entouré de femmes pour la plus part voilées, d'autres "capsulées" avec en musique de fond, une prière de Sheikh qui sortait d'un magnéto caché dans la cuisine sombre du cabinet. Patienter. La mère du patron et une amie à elle ont insité à l'accompagner. Et comme les patients ainsi que les gens qui les accompgnaient s'ennuyaient, une conversation sur le jeune chez les coptes orthodoxes a démaré. Conversation menée par l'amie de la mère du patron, une vraie egyptienne copte totalement convaincue et croyante, une femme qui boulverse ceux qui l'entendent parler grace à la force de sa croyance.
Puis, enfin, le rencontre tant attendue avec l'ophtalmo. Surprise surprise... il a dit au patron exactement le contraire de ce que les deux derniers avaient dit: Il faut se faire opérer... et s'il ne se faisait pas opérer, il risque que l'oeil s'attrophie, des problèmes de tension. Bref, exactement le contraire quoi.
Du coup, le patron est dans une confusion totale. Il ne sait plus qui croire et qui ne pas croire... surtout, il ne sait plus à quoi s'attendre et jusqu'ou son oeil l'entrainera? sera t il déffiguré? Passera t il sa vie d'oppération en opération? Plein de questions térrifiante lui brulent la cervelle et le laisse dans un état de déséquilibre total. Térrorisé. C'est le seul mot qui puisse exprimer l'état d'åme du patron. C'est ce qu'on appelle " avancer à l'aveuglette". Il a du mal à porter son masque de clown, et sa voix sort d'outre tombe. Vers ou va t il ? Suspense à suivre...