Latino
Le patron s'est rendu compte qu'il devait se changer un peu les idées dernièrement et que son blog devenait un peu trop triste, ce qui allait totalement contre la pension et la joie qui est sa devise première. Du coup, il s'est payé une petite follie: une nuit latino ! Quoi ? aurait-il perdu la tête pour se jeter dans les bras des prémiers latinos venus ? Tout simplement, le patron a voulu découvrir les espagnolophones d'Egypte et ce grâce à une soirée organisée par l'ambassade de Colombie qui, trois ou quatre fois par an, organise une soirée dont le revenu va pour une oeuvre de bienfaisance. Soirée donc somptueuse; soirée de gala, proposée par Frédéric, un ami français du patron avec qui il a sympathisé lors d'une de ces fameuses nuit de folies au Cup d'or, le bar préféré du patron à Alexandrie.
Depuis, une forte amitié lie les deux hommes et de temps en temps, le patron découvre des nouveaux lieux au Caire grâce à Fred qui connait des endroits sympas. Comme quoi, au Caire , y aura toujours des restos, bars, etc... à découvrir. Pour ce soir là, le patron a découvert pas seulement les espagnolophones et philes du Caire mais aussi la superbe térasse du Nile Maxime, resto bateau juste en face du Marriott.
Décor sompteux, bouffe plutôt moyenne mais très joliment présentée, le tout bien réchauffé malgrè le froid que connait le Caire ces jours-ci . Champagne pour chaque table, du bon vin egyptien, des paillettes un peu partout sur la table ( ça c'est moins sympa, parce que le patron brillait un peu trop à la fin de la soirée avec toutes ces paillettes rouges qui lui collaient aux fesses)
Le tout au rythme de la musique latino et chanté par Matéo, un super chanteur italien, hyper énergétique, au grand sourire charmeur d'italien et qui, lorsqu'il a vu le patron danser, n'a pas pu résister et l'a entrainé à danser sur l'estrade avec lui. Oui, le patron de la pension danse irrésistiblement bien et s'est déchainé ce soir là devant un public un peu trop coincé dans leurs costumes et leur grandes robes soirées décoltées, drappées...
Puis, de temps en temps, le patron s'eclipsait, se posait dans un ptit coin tranquil, pour contempler le Nile et les centaines de petites lumières qui se réflétaient tranquillement sur l'eau. Il prenait une bouffée d'air frais, repensait à son oeil, puis, de nouveau sur scène, en bougeant bien les hanches, entrainé par la volupté de la musique latino.