Des va et des viens
Le dernier jour de Bernard à la pension a commencé avec un profond moment de partage à la cuisine avec Pucci, qui adore tous, mais vraiment tous les clients de la pension. Et Bernard n'est pas n'importe quel client. C'est un habitué de chez habitué. Désormais la pension de la joie est devenue son vrai pied à terre comme il revient régulièrement en egypte. Voici encore un français qui a attrapé le virus egyptien depuis bien longtemps, virus qui a carement transformé sa vie professionelle puisque de prof de français au caire et donc collègue du patron, à prof d'arabe à Strasbourg. Mais le problème c'est que Strasbourg n'est pas le Caire et Bernard ne se sent chez lui qu'ici. Du coup, à toutes les vacances près, il saute dans le premier avion à destination du Caire. Il faut suivre la discution entre le patron et lui. Les phrases commencent en français pour finir en arabe ou vice versa, des sauts continus entre humour à la française et humour à l'egyptienne. Bref, deux vrais bilingues qui se rencontrent et qui ne pensent pas dans quelle langue ils parleront. Hier, Bernard a fini ses deux semaines de vacances et est parti cette nuit vers le brouillard strasbourgeois. Avant de partir il a dû vider sa chambre pour que le patron puisse accueillir les derniers clients pour cette saison d'hiver 08. Le patron leur consacrera un article, voire plusieurs à part. Pour le moment, ils dorment, un peu partout dans les chambres. 4 en tout, plus le patron et les chats. Bernard est parti hier soir sous les miaulements de Titi et de Pucci mais il a promis qu'il reviendrait en été.
Le patron n'a pas eu beaucoup de temps à passer avec lui hier parce qu'il devait encore aller à l'école, attendre comme un c... un taxi et s'amuser à prendre en photos son quartier qui se réveille