Enragé (suite...)
Le patron savait que cette histoire de voiture n’allait pas passer comme ça sous silence ! Dimanche, pendant que le patron faisait sa sieste, on sonne à sa porte : c’est le portier qui lui annonce que la voisine en question avait ramené des hommes, son père, son frère et d’autres hommes et qu’ils l’attendaient tous devant la maison pour se venger. Le patron sent alors la peur le gagner mais essaye de garder le sang froid. Il n’allait surtout pas se laisser impressionner par l’arrivée massive de ce groupe d’homme. Il dit alors au portier qu’il est occupé maintenant et qu’il pourrait se libérer une heure plus tard. Ces messieurs n’avaient qu’à attendre. Puis, il se met derrière les vitres de sa fenêtre et se met à observer ce qui se passait à quelques mètres plus bas. La dame assise dans sa bagnole, s’agitait et hurlait comme une vache qu’on égorgeait et les commerçants du coin en grande discussion avec elle. Puis quelques minutes plus tard, la dame démarre. Lorsque le patron descend une heure après, les commerçants lui disent qu’ils ont essayé de la calmer. Il garde toujours son sang froid et s’en va vers son travail. A son retour, il apprend que la dame avait ramené d’abord quelques hommes pour casser la bagnole du patron mais que les commerçants du coin s’étaient opposés à eux, puis elle a alors ramené un officier et elle lui avait montré les traces d’égratignures que le patron lui avait faites. En fait, elle lui dressait un procès, et en passant, elle a profité pour indiquer d’autres égratignures dont le patron n’était pas l’auteur. Le portier lui avait dit alors que ce n’était pas vrai et lui a indiqué que là, elle exagérait. Mais la dame n’a rien voulu entendre. Bref, la dame a eu donc recourt à la police. L’histoire allait être pimentée apparemment. Le patron commence alors à s’inquiéter et à se demander jusqu’à où cette histoire allait aboutir. La rage augmentait de plus en plus : cette dame qui avait commencé le tord en se garant en double file, et qui avait empêché le patron d’arriver à l’heure au boulot ce jour là, avait réussi à inverser les réalités et accusait maintenant le patron. C’est le monde à l’envers ! (à suivre…)