Critiques
Le patron découvre, non sans grand étonnement la cacophonie des critiques de théâtre après que les journaux ont commencé à écrire des articles à droite et à gauche sur la pièce que le patron a jouée.
Il faut dire qu’il ne connaissait pas encore ce monde de critiques apparemment motivé par des sympathies et des antipathies personnelles avec la metteur en scène, ou avec un autre critique.
L’article apparût dernièrement dans le dernier numéro de l’Ahram Hébdo http://hebdo.ahram.org.eg/arab/ahram/2009/7/29/arts2.htm
est une grande preuve de ces contradictions dont parle le patron. Beaucoup de journaux ont écrit des articles très positifs sur la pièce et sur la mise en scène.
Notamment l’équivalent anglais de l’hebdo a écrit un long article où la célèbre critique de théâtre Nehad Selaiha a fait l’éloge de la pièce, du choix des textes, de la mise en scène, du jeu des acteurs, etc. http://weekly.ahram.org.eg/2009/958/cu1.htm
D’autres journaux égyptiens ont parlé positivement de la pièce. Mais lorsque le patron a lu l’article écrit par une certaine Menha el Batraoui, il est tombé des nus vu le ton farouche de la madame qui semble plutôt vouloir juste détruire la réputation de la metteur en scène comme si elle se vengeait d’elle. Le patron se demande alors comment la pièce a pu faire salle pleine pendant les cinq représentations au Caire si elle était aussi mauvaise que madame la critique la trouve. Le public égyptien serait il devenu sans sens critique à ce point pour assister parfois à deux reprises à la pièce !
Désormais, le patron lira avec beaucoup plus de recul les critiques puisque apparemment cet art de critique est sujet à des rancunes personnelles. Tous les artistes qui ont assisté à la pièce, les peintres, les sculpteurs, les hommes de lettres, les gens du théâtre sont tous partis avec une très bonne impression. Il est quand même honteux de voir que el ahram Hébdo emploie des critiques si mal intentionnés et si manipulés par leurs égocentrisme. Une pièce qui a pris tant de travail où chaque détail était étudié, du maquillage, au costume, au mouvement des acteurs sur scène, à la lumière, à la musique, une telle pièce ne peut être purement négative comme le décrit cette critique acharnée.