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Le patron de la pension de la joie est de retour au Caire, après un séjour plus que magique, voir merveilleux dans l’une des plus belles villes qu’il ait visitée. Comme il avait dit dans son article précédent, il avait depuis très longtemps envie de faire ce voyage, surtout après que tous ceux qui y sont allés sont retournés plus qu’enchantés et envoutés par le charme d’Istanbul. Il découvre alors une ville moderne, sans tomber non plus dans la frénésie de la modernité sans gout. C’est justement ce mélange d’ancien et de moderne, d’orient et d’occident, qui donne à la ville un charme tout particulier. La première chose qui a frappé le patron c’est, sans aucun doute, la propreté des rues, chose qui manque dans tous les quartiers du Caire. La place principale de la ville, la place Taksim où trône une œuvre d’art commémorant ATA TURK, qui est lui-même, le symbole par excellence de la modernité en Turquie est toute propre. C’est surtout aussi le terminus de beaucoup de bus qui circulent dans la ville, tous climatisés, le métro également est magnifiquement propre et moderne. Bref, on se croirait en Europe tellement c’est propre et bien ordonné. Pourtant, tout autour de la place les marchands de Shawerma, connu plus sous le nom de Kebab en France, font des milliers de lires vue le nombre impressionnant de touriste qui visitent la ville et passent tout naturellement par cette place principale.
Partout dans les rues, assis tranquillement sur un petit tabouret, les cireurs typiques sont là, pour offrir un petit coup de cire pour les chaussures des passants. Mais vue la propreté de la ville et l’absence totale de poussière, le patron se demandait si ce métier était assez rentable. Il avait bien envie de se faire cirer les chaussures, mais il n’avait pris avec lui que des sandales, donc il ne connaitra jamais le prix de ce service de luxe. Les drapeaux turques ornent tous les coins de la ville, chose frappante, comme si les turques voulaient bien montrer leur fierté d’appartenir à ce pays. Chose frappante pour le patron en particulier, surtout que ce sentiment de fierté d’appartenance manque énormément en Egypte, sauf en cas de match de foot !
La place Taksim ouvre sur La rue piétonne par excellence d’Istanbul : La rue Istiklal traversée par un petit tram touristique. Une petite promenade dans la rue Istiklal montre la richesse du tourisme dans cette ville : toutes les nationalités y sont présentes, avec une forte présence arabe, notamment des égyptiens qui viennent de plus en plus, visiter cette ville pour faire du shopping ! Et comme le patron lui aussi est égyptien , il n’a pas pu ne pas être tenter par le shopping vue que tout le monde lui avait dit qu’il y avait de bonnes affaires à faire. Donc, après une
promenade rapide dans la rue Istiklal pour visiter le quartier de l’hôtel, le patron ainsi que ses deux amis qui l’accompagnait pour ce voyage, se sont rendus à un Mall (centre commercial) comme tous les centres commerciaux du monde, où le charme de la ville disparait, pour ne donner place qu’à une série de magasins qui vendent de tout et de rien. Le patron a vite compris que faire du shopping n’était vraiment pas sa tasse de thé et que surtout, il n’avait pas envie de passer sa semaine de vacance dans les Malls et passer à coté des merveilles d’une ville aussi charmante. Il a décidé donc de zapper le shopping au grand étonnement de ses amis, et d’opter pour une visite normale et intelligente de cette ville dont il a tant rêvé.