Le Liban
L’arrivée au Liban est plus au moins facile pour les Egyptiens, question visa, contrairement à tous les autres pays du monde (sauf la Syrie et la Jordanie). Le patron qui compte partir prochainement en France voir ses amis, racontera les démarches à suivre et les papiers qu’il doit fournir au consulat de France pour avoir son fameux visa. Par contre, pour le Liban, il suffit de présenter à l’aéroport de Beyrouth la réservation de l’hôtel, et la petite somme de deux milles dollars américains – en liquide s’il vous plait – pour pouvoir toucher le sol libanais. C’est ce que le patron a décidé de faire pour éviter les longues queues au consulat libanais au Caire. Pour la Josiane, Française donc pas de visa, même pas un tout petit timbre, rien ! C’est ça la différence entre les pays pauvres et les pays riches !
Le patron ainsi que son amie appréhendaient énormément l’hôtel qu’ils avaient réservé à la compagnie de tourisme en Egypte. Ils avaient vu sur le net, une fois la réservation faite bien sur, les avis des voyageurs sur leur hôtel et tous en parlaient plus que mal. Ils s’attendaient donc au pire, mais combien fut grande leur joie lorsqu’ils ont découvert que ce n’étaient que de mauvaises langues (même sur le net, comme quoi, on ne doit pas trop se fier à ces trucs là). L’hôtel était confortable, très bien situé dans le fameux quartier de Hamra, en plein cœur de la rue commerçante de Beyrouth, les chambres propres, l’accueil chaleureux. Tout était très correct. Comme ils ne restaient que trois jours et demi au Liban, le patron a demandé conseil auprès du réceptionniste, après avoir quand même eu une idée de ce qu’ils voulaient voir grâce au guide (indispensable pour ces voyages). Ils avaient entendu parler de la fameuse grotte de Jeita, énorme grotte souterraine à deux niveaux au nord de Beyrouth, une merveille de la nature http://www.1stlebanon.net/contenu/avoir7_fra.html . Malheureusement, les photos y sont interdites. Mais les émotions que le patron et son amie ont vécues en visitant cette grotte tôt dans la matinée, étaient inoubliables. Le patron avait suivi les conseils qu’il avait entendus : Visiter la grotte de bon matin avant l’afflux massif des touristes pour pouvoir y gouter à la paix de l’endroit. Eviter aussi les weekends. Du coup, de bon matin, une voiture climatisée avec chauffeur (dont le nom reste inoubliable car c’était la premier fois que le patron l’entendait : Ashek qui veut dire « Amant » et de nationalité syrienne) attendait le patron et Josiane. La visite peut facilement durer deux heures selon le rythme que l’on veut avoir.
Puis, direction vers la fameuse Vierge qui surplombe Beyrouth, la Vierge de Harissa, à Jounièh, au nord du Beyrouth. http://www.discoverlebanon.com/vues_panorama_liban/mont_liban/kesserwan/vierge_marie_harissa.php . La légende raconte que, durant la guerre du Liban, cette vierge aurait pivoté pour regarder ainsi vers Beyrouth et la protéger lors des bombardements.
La
montée en téléphérique est la chose la plus belle qu’on peut faire pour découvrir Beyrouth et avoir toutes les sensations : enfermés dans un petit truc, suspendus entre ciel et terre, elle dure environ dix minutes. Le panorama est garanti.
Mais c’est surtout la descente la plus dure puisque le patron et Josiane ont dû attendre une heure et demie pour pouvoir enfin s’assoir et reposer leurs pieds qui enflaient déjà, sous une humidité à dépasser les limites de l’imagination.
Heureusement que la voiture était climatisée et qu’il ne leur restait qu’une seule étape à faire: visiter la fameuse ville de Byblos. http://fr.wikipedia.org/wiki/Byblos . Une petite ville charmante comme aime le patron avec des vieux murs, de vieilles portes, de petites rues charmantes. La promenade est garantie, la bouffe excellente avec une vue sur le petit vieux port.
Le patron se rappelle encore qu’il a craqué au restaurant, lui qui ne voulait plus boire d’alcool sous l’ordre du médecin, après cette journée de grande chaleur, il s’est jeté sur un bon verre de pastisse (le fameux arrai’i libanais). Les prix, comme dans tous les pièges à touristes, ne sont pas donnés, voire chers !
Mais les deux amis étaient heureux de leur journée intense qu’ils venaient de vivre. Encore quelques petits tours dans les vieilles rues de la ville avant de s’endormir comme des bébés dans la voiture de retour vers l’hôtel.
Ce soir, là, ils avaient encore prévu de sortir faire la fête, puisque c’était le vendredi soir, la veille du weekend où tous les libanais sortent pour faire la fête !
Mais, de fait, ils se sont écroulés dans leur lit respectif à sept heures du soir jusqu’au lendemain ! Vieux le patron et son amie ? Non, juste fous !