Le musée de la poste
Autre sortie intéressante que le patron a vécue avec l’une de ses classes était la découverte du musée de la poste au Caire. Le prof-patron n’avait pas la moindre idée qu’un tel musée existe en Egypte. 
Lorsqu’il a su alors que sa classe prenait la matinée pour découvrir ce lieu insolite, il a sauté sur l’occasion pour partir accompagner ses élèves.
Le musée de la poste se trouve à la place Attaba, juste à coté du bureau central de la poste du Caire, point qui indique le kilomètre zéro au Caire. En fait, lorsque, sur les routes de voyage, les pancartes indiquent qu’il manque par exemple cinquante kilomètres pour le Caire, le point zéro se trouve juste à la poste centrale du Caire juste là où se trouve aussi le fameux musée.
L’idée du musée a été lancé par le Roi Farouk, le dernier roi d’Egypte, et du coup, l’Egypte a crée ce musée où on a rassemblé tout un bric broc d’objets ayant appartenu à la poste égyptienne. 
Des boites à lettres qui datent d’une autre époque où la langue française prédominait en Egypte, suivi par l’italien et enfin l’anglais ! Il parait que le premier directeur de la poste égyptienne était un italien.
On peut admirer au musée son bureau et son fauteuil richement décoré. Apparemment, prendre des photos n’est pas permis au musée ! Pourtant le patron a tout fait pour en prendre quelques unes malgré le regard fulminant des guides qui expliquaient aux élèves l’importance de ce musée avec une nonchalance étonnante !
Une collection de tampons, de timbres, d’uniformes de facteurs, de cartables en cuir comme on peut voir encore dans les vieux films en noir et blanc témoins d’une époque presque disparue. Un musée dont la présence est ignorée par les égyptiens et surtout par les touristes. Une visite intéressante, une plongée dans cette Egypte qui disparait petit à petit !
Le patron a profité de l’occasion pour demander à ses élèves âgés de quatorze ans s’ils avaient déjà envoyé de lettres où s’ils faisaient la collection de timbres ! Combien fut grande sa surprise lorsqu’il a su qu’aucun n’avait envoyé ni reçu de lettres par la poste ! « Une lettre ? Pourquoi ? On a internet nous ! »