Tourisme 2
Après avoir bien digiré le déjeuner, le patron et ses clients avaient une heure et demie de trajet embouteillagé entre les pyramides et khan el khalili pour finir dans une vraie oasis de paix à la maison Harawy qui est devenue maintenant une école de luth. Ils ont eu droit à assister quelques répétitions qui donnaient encore plus de magie à cette maison joliement réstorée.Les armoires sont une merveille de menuiserie et le patron rêve un jour de pouvoir se payer le luxe de faire faire une armoire comme celle-ci présente sur la photo. Mais bon, c'est pas demain la veille, ça c'est sûr.
Ce qui est sympa dans cette maison , c'est qu'elle est pleine de petits coins magiques qu'on découvre en entrant de pièce en pièce, des marches qui montent nulle part, des jeux de lumières magnifiques grâce aux machrabeya et aux fenêtres placées en hauteur toujours pour faciliter l'aérations et la ventillation de la maison. Bref, un coin qu'on a du mal à s'en arraché pour retourner aux vacarmes du Caire.
Puis la gauloise a dû mettre le voile pour visiter la fameuse mosquée d'el Azhar. C'était aussi une première pour le patron lui même qui n'avait jamais mis pied dans cette mosquée beaucoup plus belle de l'extérieure que de l'intérieure. Comme c'était l'heure de la priére les infidèles, c'est à dire le patron et ses clients ont du patienter dans la cour jusqu'à ce que les fidèles eux terminent leur prière. Puis visite rapide de l'intérieure de la mosquée.Enfin, comme tout le monde révait d'un bon thé à la menthe, direction El Fishawy, célèbrissime café au khan où le Tout Caire, voire le Tout Monde, si on peut dire ainsi, va pour vivre un autre moment de plongée totale dans la société egyptienne avec les bruits, les parfums, la musique qui semblent millénaire.
Bref, une longue journée, mais surtout bien terminée puisque Nestor, à la pesion de la joie, avait préparé un très bon plat palestinien que le patron et ses clients ont dévoré et ont mangé aussi leur pouce avec, comme on dit en Egypte après un bon repas.