y a le feu!
Lundi dernier le patron a vécu la journée la plus chaude de ce mois de juin.
La température avait atteint pas moins de 40 degrés à l'ombre et le patron devait se rendre à son école pour commencer les cours de renforcement pour les élèves qui doivent s'améliorer durant les vacances d'été. Mais comme le patron fait toujours mille choses par jour, il devait s'y rendre à 15 heures! En plein chaleur, le patron fondait paisiblement sous le soleil brulant du Caire. Bref, une fois sorti de l'école, le patron a vu le ciel couvert d'une épaisse fumée sentant le brulé! Y avait il quelque chose qui brulait pas loin de l'école ?
En sortant de l'école, le patron entendait les sirènes des pompiers qui couvraient les bruits de la rue déjà assourdissants.
à deux pas de la porte de l'école, une foule de gens observait tranquillement le va et vient des voitures de pompiers et le magasin ainsi que l'appartement en flamme! La rue ramses a été totalement bloquée et le feu n'était pas facile. Les pompiers pensaient l'avoir maitrisé, or, il repartait d'une autre fenêtre! Plus ça continuait, plus les policers et les pompiers s'excitaient! Le patron lui, essayait de se mettre loin de la fumée de peur se détruire les poumons avec ces tonnes de fumées qui se dégageaient de l'appartement en flammes.
Plusieurs fois les pompiers ont pensé avoir maitrisé le feu, et plusieurs fois ils ont du demander des renforts. En tout, sept voitures ont contribué à étteindre le feu qui a détruit le magasin de meubles en bambou ainsi que l'appartement au dessus.
Aujourd'hui, en parlant avec Saad le chauffeur de taxi, le patron a su que le propriétaire de ce magasin de meuble en bambou était un bon ami à Saad et qu'il n'avait pas pu se sauver de l'incendie. Le propriétaire, agé d'une quarantaine d'années, y est mort, laissant derrière lui deux enfants et sa femme. Mais, toujours d'après Saad, le propriétaire est mort durant la prière de l'après midi, signe que Dieu était faché contre lui! Apparement, il y avait des problèmes familiaux et le propriétaire ne donnait plus de l'argent à sa propre mère qui était dans le besoin. Dieu aurait donc puni ce mauvais fils qui avait osé maltraiter sa pauvre mère. Le chatiment de Dieu est toujours un avertissement, d'après le chauffeur quand même attristé par la mort de son ami.