Le sens de la douleur

Publié le par nagui chehata

Le patron remarque de plus en plus à quel point le monde est petit et à quel point le hasard fait bien les choses. Il y a deux ans, lorsque le patron jouait une pièce de théâtre franco-arabe au Centre culturel français, il avait fait la connaissance d’une superbe fille, Anne Catherine qui avait toujours un sourire radieux et qui jouait avec lui dans la même pièce. Un jour Anne Catherine arrive à la répétition sans son beau sourire. Le patron a essayé de déconner comme d’habitude mais pouvait voir un voile de profonde tristesse dans les yeux de sa chère amie. Puis, il a enfin su la nouvelle. Son frère avait eu un grave problème de santé et était dans le coma ! Un frère donc qui était le vrai modèle de la réussite professionnelle ! Coma qui a duré un mois durant lequel le patron prenait toujours de ses nouvelles chaque fois qu’il voyait Anne Catherine. Il n’a jamais compris, le patron, pourquoi cet accident l’avait alors tellement touché, mais il ne pouvait plus se sentir non concerné. Puis, petit à petit, le patron apprenait que le frère était sorti du coma mais qu’il avait encore un long chemin devant lui pour reprendre une vie quasi normale. Anne Catherine est partie ensuite pour reprendre sa vie en France, mais chaque fois que le patron rencontrait des amis communs, il prenait les nouvelles de ce frère qu’il n’avait encore jamais rencontré. Lors de la dernière visite de la chère amie du patron, Sylvie, qui est une superbe amie à Anne Catherine, le patron a de nouveau demandé les nouvelles du frère malade : Il va mieux ! Il va même visiter l’Egypte avec sa sœur. Sylvie l’avait rencontré dernièrement en France et lui avait parlé du patron, de son combat pour surmonter son problème d’œil, de taille, etc. Bref, elle avait sublimé le patron (bizarre bizarre) et avait envie que les deux hommes fassent connaissance.
-         Tu pourras lui apporter beaucoup de choses !
-         Je ne sais pas ce que je pourrai lui apporter, mais je pourrai lui raconter surtout comment, moi, j’essaye de surmonter mes problèmes de santé.

Jeudi soir donc, lors d’une soirée musicale au centre culturel français, le patron est tombé enfin sur le fameux frère : Ce fut une rencontre plus que merveilleuse, un de ces rares moments où chaque seconde porte en elle une intensité de choses indescriptibles. Dans ces moments de partage, le patron réalise à quel point, il a de la chance d’avoir vécu tous les malheurs qui lui sont arrivés. Seulement dans ces moments où les expériences douloureuses, celles qu’on ne comprend pas sur le champ, celles qu’on a du mal a acceptées et à vivre, ces moments laissent tomber le voile d’incompréhension pour apparaitre rayonnants de sens et de richesse. Le patron  partageait avec le frère qu’il venait enfin de découvrir, ses douleurs les plus profondes, le sens qu’il en avait retiré, les nouvelles joies qu’il avait découvertes. Et les yeux du frère se remplissaient de cette lumière nouvelle pour affronter sa nouvelle vie.

Moments inoubliables. Une nouvelle amitié est née ce jour là ! Le patron lui souhaite tout le courage et le bonheur du monde.

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N
Promis que j'écrirai un post demain ! je ne veux pas raconter n'importe quoi c'est pour cela que parfois je prends mon temps avant d'écrire . Mais promis , demain y aura un nouvel article! <br /> sinon pour les chocolats, attends un peu Josiane, on doit se voir bientôt mais avec le boulot et le ramadan c'est pas pratique : après la fête serai plus dispo.
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Z
Si c'est Josiane que mange les chocolats, alors, tant pis pour toi .... je te jure qu'ils valent largement un Stella! Me suis-je fait comprendre?
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J
d'accord avec zénobie !et aprés tu va nous faire la grande scène de l'acte 4 " personne ne me lit,personne ne prend de mes nouvelles etc....) un blog ça s'entretien comme une bagnole !je vais finir par manger tes chocolats !bises
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Z
Et mainteant c'est toi qui nous condamnes à un long silence.... tu fais le ramadan du blog ???
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N
merci à tous ceux et celles qui m'ont écrit des commentaires, je suis très touché par ce que vous dites là. Merci specialement à toi Seb qui, grâce à toi, j'aurai pas eu l'occasion de vivre tout ça. suis content que t'es devenu un fidèle lecteur et ainsi faire partie de ma grande famille du net.
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