Enragé suite suite...

Publié le par nagui chehata

L’histoire ne s’est pas encore terminée avec la fameuse voisine. Le lendemain, donc, le lundi soir, le patron devait passer toute sa journée au boulot, puis chez sa mère pour manger du poisson et des crevettes, puis de nouveau au boulot. La soirée devait se terminer tard parce qu’il était aussi invité à un anniversaire sur le toit d’un vieil hôtel sympa au centre ville. (En passant, le patron promet de faire un article spécial sur cet hôtel). Il voulait donc savoir s’il y avait du nouveau avec la voisine. Il téléphone donc à Hatem, le majordome de la pension pour avoir des novelles. Hatem était déjà à la pension pour cuisiner. Celui-ci lui dit alors qu’il avait trouvé une feuille sur la porte de la pension : c’était une convocation pour le patron d’aller au commissariat afin de répondre à un procès contre lui. Il faut dire que le patron s’attendait à cela vu que la veille il avait su que la dame avait ramené cet officier. Bref, il n’allait quand même pas gâcher sa soirée pour une histoire pareille. Tant pis, il ira à l’anniversaire, et pour le reste, on verra bien. Mais, toutes les idées commençaient à lui tourbillonner l’esprit. Comment cette histoire allait elle finir ? Il devait quand même trouver un avocat pour savoir ce qu’il devait faire surtout pour le défendre au cas où. En classe du soir, au centre culturel français, il raconte son histoire à ses étudiants adultes, en français bien sûr : ça leur faisait un cours de compréhension orale du coup et d’expression orale parce qu’ils se sont tous sentis concernés et ont commencé à lui donner des avis. En quelques minutes, il avait dans son agenda les numéros de quatre avocats : Le frère de cet étudiant, le papa de celle-là, le beau frère de celle-ci. Très bien ! Il se sentait déjà mieux le patron et a continué son cours avec beaucoup plus d’assurance. Puis, direction le toit de l’hôtel centre ville. Là, il tombe sur une amie avocate et lui raconte son histoire. Elle le rassure totalement et lui explique que la meilleur solution c’était de régler avec la voisine le problème à l’amiable. Mais que s’il trouve qu’elle exagère et qu’elle lui demande trop d’argent pour la réparation de sa bagnole, il la laisse tomber et que le procès prenne son court normal. Tout ce qu’il risquait, c’est que le juge le condamne à payer une centaine de livres d’amende pour la voisine pour avoir abimé la bagnole. Bon, le patron ne voulant pas de problème décide quand même de régler l’affaire à l’amiable. Mais, tout le monde lui dit que la voisine est une vraie grosse pouffiasse et que c’est une femme qui adore les problèmes. Du coup, de retour à la pension, le patron annonce aux commerçants du coin qu’ils contactent le papa de celle-ci parce que le patron ne parlait pas aux femmes (pardon mesdames) et que toute  femme avait un homme avec qui on peut parler (re-padon mesdames, mais c’est très égyptien comme mentalité, très macho, et pour le patron ce n’est que du cinéma, soyez-en certaines, mais ça marche). Il voulait surtout ainsi éviter de se faire crier par une dame hystérique dans la rue et terminer cette histoire avec le moins de dégâts possibles. Rendez-vous donc aujourd’hui avec le papa de la fameuse voisine après la prière et inshallah, tout ira bien. Affaire à suivre donc… !

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N
@Mohamed, merci pour ton commentaire et bienvenu sur le blog! j'espère que tu me donneras signe de vie quand tu seras de passage au caire. Je t'ai envoyé un mail, l'as tu reçu ??? tu es toujours le bienvenu à la pension de la joie quand tu veux. aimerais faire plus ta connaissance.
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J
une question qui n'a rien a voir avec l'histoire :es ce que le jeun copte a déja commencé ( poisson et crevettes ?)
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S
je veux la suite, je veux la suite, je veux la suite.......
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J
ç'est de plus en plus palpitant ton feuilleton !<br /> prudence quand mème !
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M
J'espère que le père de ta voisine sera moins vache que sa fille et que cette histoire finira sans trop de dégats.mohammed
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